Carte de l’Égypte Ancienne

Voici, mon pays : l’Égypte. Découvre les grandes cités de la terre des pharaons en cliquant sur le nom des différentes villes.
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L’Égypte, qui se situe à l’extrémité nord-est de l’Afrique, est bordée au nord par la Mer Méditerranée, au sud par le Soudan (la Nubie ancienne), à l’ouest par le désert Libyque et à l’est par le désert Arabique puis la Mer Rouge. La configuration géographique de l’Égypte a, dès les premiers temps, conditionné le peuplement en attirant le long du Nil et de la vallée les populations nomades cherchant des conditions de vie moins précaires que dans le désert.Le paysage antique ressemblait fortement à celui d’aujourd’hui avec le Nil, les terres irriguées et le désert. La terre fertile était nommée Kemet (terre noire) par les anciens Égyptiens, en référence au limon déposé lors des crues du Nil, et le désert était appelé Desheret (terre rouge). L’Égypte ancienne était divisée en deux parties : la Haute Égypte au sud, appelée Ta-Chemaou, était la zone la plus africaine du pays, et la Basse Égypte au nord, nommée Ta-Mehou, correspondait principalement au Delta et aux terres irriguées.D’autres régions n’appartenaient ni à la Haute ni à la Basse Égypte : le Fayoum, situé au bord du désert Libyque et raccordé au Nil par un bras secondaire ; les oasis, toutes localisées dans le désert Libyque et reliées entre elles par des pistes ; le Sinaï, sorte de zone tampon qui permettait de protéger la vallée du Nil des incursions venant de l’est ; et la Nubie, qui n’était pas à proprement parler une région d’Égypte mais une zone avec laquelle l’Égypte eut toujours des relations militaires ou commerciales.

La première cataracte, barrière rocheuse sur le Nil située près de la ville d’Assouan, a souvent servi de frontière naturelle entre l’Égypte et la Nubie.Le Nil permettait la vie en Égypte et en était également le régulateur grâce au phénomène naturel de la crue qui provoquait, chaque année, la montée des eaux et assurait le dépôt d’une couche de limon fertilisant sur les terres agricoles. La crue et le climat, qui se caractérisait par d’importantes variations de température entre le nord et le sud, une chaleur quasi constante et une grande sécheresse, faisaient partie des principales préoccupations des anciens Égyptiens pour l’alimentation en eau, essentielle dans leur vie quotidienne. La géographie toute particulière de l’Égypte, associée aux besoins fondamentaux des hommes, entraîna ainsi une concentration des sites antiques le long de la vallée du Nil, à l’image de ceux de Gizeh, de Saqqarah ou encore de Thèbes.