NIL
L’Égypte et la Nubie se situent sur le continent africain. Ces pays sont traversés par le Nil, le plus grand fleuve du monde. À l’époque des pharaons, l’Égypte était divisée en deux zones géographiques : la Haute Égypte au sud et la Basse Égypte au nord. C’est pour cela que les Égyptiens appelaient leur pays « les deux terres » ou « le double pays ».
C’est uniquement grâce au Nil que l’Égypte et la Nubie ont existé. Le Nil traverse la Nubie en passant une série de barrières rocheuses appelées « cataractes », puis il parcourt l’Égypte pour se jeter ensuite dans la Mer Méditerranée. Seul le Nil permettait de « nourrir » les Égyptiens et les Nubiens grâce au phénomène des crues : chaque année les eaux du Nil montaient, inondant les terres et déposant un limon noir fertile. Cela permettait de cultiver des plantes de toutes sortes, telles que le palmier, le lotus ou le papyrus. Et dans cet environnement, une importante faune sauvage se développait : canards, ibis, hérons, poissons, insectes, reptiles...
Le Nil était également la première voie de communication de ces deux pays.
DJOSER (Ancien Empire, IIIe dynastie)
Djoser est essentiellement connu pour son complexe funéraire édifié à Saqqarah. Construit par le vizir Imhotep, il s’agit du premier monument du monde à avoir été entièrement érigé en pierre. Au centre de celui-ci, Imhotep fit construire la tombe du pharaon qui prend, pour la première fois, la forme d’une pyramide alors constituée de gradins : il s’agit de la célèbre « pyramide à degrés ». Après une vingtaine d’années de règne, Djoser fut enterré dans sa pyramide mais sa momie, probablement détruite par des pilleurs, ne fut jamais retrouvée.
CHÉOPS (Ancien Empire, IVe dynastie)
Fils de Snéfrou, Chéops régna sur l’Égypte durant 23 ans. Il se fit édifier un complexe funéraire monumental au centre duquel prend place la grande pyramide de Gizeh, la plus parfaite des pyramides d’Égypte. C’est dans cette pyramide, haute à l’origine de 146 mètres et large à la base de 230 mètres, que le Pharaon Chéops fut enterré.
AKHENATON (Nouvel Empire, XVIIIe dynastie)
Fils d’Amenhotep III et de la reine Tyi, Amenhotep IV fut marié à Nefertiti. Durant son règne, il imposa le culte principal au disque solaire Aton, prit le nom d’Akhénaton et fit aménager en Moyenne Égypte sa nouvelle capitale, aujourd’hui appelée Tell el-Amarna. La momie d’Akhénaton fut retrouvée dans la Vallée des Rois (Thèbes) et est aujourd’hui conservée au Musée égyptien du Caire. De récentes analyses ADN ont permis de confirmer qu’Akhénaton était bien le père du pharaon Toutânkhamon.
TOUTÂNKHAMON (Nouvel Empire, XVIIIe dynastie)
Fils d’Akhénaton, il accède au trône vers l’âge de 9 ans mais il meurt jeune, vers l’âge de 18 ans. Il est alors enterré à la hâte dans une minuscule tombe creusée dans la Vallée des Rois, sur la rive ouest de Thèbes. Miraculeusement préservée, cette tombe fut trouvée en 1922 par l’égyptologue Howard Carter. Les trésors découverts, aujourd’hui conservés au Musée égyptien du Caire, témoignent de ce qu’était un roi triomphant. La momie de Toutâkhamon fut retrouvée intacte dans son sarcophage.
RAMSÈS (Nouvel Empire, XIXe dynastie)
Fils de Séthi Ier, Ramsès II monta sur le trône à l’âge de 25 ans et régna durant 67 ans. Le règne de Ramsès II est marqué par les guerres menées contre les Hittites, mais il fut également le plus grand des rois constructeurs d’Égypte : il couvrit le pays de monuments dont les plus célèbres sont les temples d’Abou Simbel, construits pour lui et sa femme Néfertari. Ramsès mourut vers l’âge de 90 ans et fut enterré dans sa très vaste tombe de la Vallée des Rois à Thèbes. Sa momie est aujourd’hui conservée au Musée égyptien du Caire.
HATCHEPSOUT (Nouvel Empire, XVIIIe dynastie)
Première femme à prendre les titres et les attributs propres au pharaon, elle mena un règne prospère. Ce dernier fut marqué par d’importantes expéditions à l’étranger, et par la construction de son temple de millions d’années à Deir el-Bahari, sur la rive ouest de Thèbes. À sa mort, Hatchepsout fut enterrée dans la Vallée des Rois (Thèbes) et sa momie, aujourd’hui conservée au musée égyptien du Caire, aurait récemment été identifiée.
NEFERTITI (Nouvel Empire, XVIIIe dynastie)
Nefertiti, dont le nom signifie « la belle est venue », était la grande épouse royale du pharaon Akhénaton. Elle vécut avec ce dernier dans la capitale de Tell el-Amarna et occupa une grande place dans les cérémonies religieuses et politiques. La mort de Nefertiti reste, aujourd’hui encore, un mystère et sa momie demeure introuvable
CLÉOPÂTRE (Époque grecque)
D’origine grecque, Cléopâtre VII fut le dernier pharaon d’Égypte et régna depuis Alexandrie. Elle aima César et parvint ensuite à séduire Marc Antoine. Mais vaincu par Octave lors de la bataille d’Actium, Marc Antoine mit fin à ses jours et Cléopâtre se donna la mort en se faisant porter, selon la légende, un panier de figues contenant deux serpents venimeux. Aujourd’hui, ni le tombeau ni le corps de la reine Cléopâtre n’ont été retrouvés.
AMON
Roi des dieux, au caractère guerrier, Amon est représenté sous forme humaine, vêtu du pagne royal et coiffé de la couronne à double plume, mais il peut aussi prendre la forme d’un bélier ou d’une oie. Il s’agit d’un dieu possédant de nombreux aspects car il est à la fois « le caché », traduisant l’impossibilité de connaître sa forme véritable, mais il est également dieu créateur, dieu solaire et dieu de la fertilité. Le sanctuaire le plus célèbre le concernant est le temple de Karnak à Thèbes, en Haute Égypte.
ANUBIS
Dieu représenté soit comme un homme à tête de chacal soit sous les traits d’un chacal noir. Il est chargé de veiller à la momification et à l’accompagnement du défunt dans le royaume des morts. C’est en cela qu’il est patron des embaumeurs, seigneur de la nécropole et qu’il veille sur les tombes. Anubis est vénéré dans toute l’Égypte mais le plus célèbre de ses temples se trouve en Moyenne Égypte, dans la ville que les grecs appelèrent Cynopolis (Henou en égyptien).
BES
Ce dieu, toujours représenté de face, prend le plus souvent la forme d’un nain barbu. Malgré son apparence peu engageante, Bès est un dieu protecteur qui aide aux accouchements, répand la joie en dansant et jouant de la musique, veille sur le sommeil et les rêves et écarte le mauvais œil.
HORUS
Fils d’Isis et d’Osiris, il est représenté comme un faucon ou comme un homme à tête de faucon, parfois coiffé de la double couronne, symbolisant la Haute et la Basse Égypte. Horus est un dieu à multiples facettes car tantôt il est le dieu des espaces aériens, dont les deux yeux étaient le soleil et la lune, tantôt il devient le soleil du matin et du soir. Mais Horus est avant tout le dieu faucon protecteur du roi et, dans une certaine mesure, le pharaon lui-même. Horus est vénéré sur tout le territoire égyptien, et tout particulièrement dans la cité d’Edfou.
KHEPER
Dieu représenté sous la forme d’un scarabée ou comme un homme à tête de scarabée, il symbolise le soleil qui renaît en surgissant chaque matin de l’horizon. Dans les croyances égyptiennes, Kheper devient ensuite Rê, le soleil à son zénith, puis Atoum, le soleil couchant. Le dieu Kheper est principalement vénéré à Héliopolis, aux côtés de Rê et d’Atoum, les deux autres formes du soleil.
OSIRIS
Dieu représenté sous forme humaine, le plus souvent gainé dans un linceul. Il est coiffé d’une couronne composée de roseaux et de plumes d’autruche et il tient dans ses mains les symboles de la royauté : le flagellum et le sceptre heka. D’abord dieu de la fertilité et du développement végétal, il est devenu le dieu des morts. Osiris est le maître, le protecteur et le juge des défunts auxquels il peut accorder la vie éternelle auprès de lui. Le centre le plus important de son culte est Abydos, en Moyenne Égypte.
RE
L’iconographie de Rê est multiple puisqu’il peut avoir une tête de faucon, de bélier ou de scarabée selon l’aspect qu’il aborde, et être coiffé du disque solaire protégé par le cobra dressé. Dieu du soleil et de la création qui donne vie à tous les hommes, Rê est particulièrement célébré à Héliopolis où il préside la grande Ennéade, constituée des neuf divinités qui ont créé le monde.
THOT
Dieu lunaire pouvant être représenté sous la forme d’un ibis ou d’un babouin, il est parfois coiffé du disque et du croissant lunaire. Thot est vénéré comme le dieu de la parole créatrice, de l’écriture et du calcul, il est le scribe des dieux et le régent des divisions du temps. Grâce à sa connaissance des hiéroglyphes Thot contrôle également la magie et les magiciens. Dans le monde des morts il préside à l’audition des défunts au tribunal d’Osiris. L’un des plus importants lieux de culte dédié au dieu Thot se situe à Hermopolis, en Moyenne Égypte.
BASTET
Déesse le plus souvent représentée sous l’aspect d’une chatte ou d’une femme à tête de chatte vêtue d’une robe et tenant un sistre. Comme Sekhmet, Bastet est une déesse lionne aux colères redoutables, mais elle peut également apparaître comme une déesse joyeuse, éprise de musique et de danse. Son sanctuaire principal se trouve à Bubastis, dans le Delta du Nil.
HATHOR
Déesse le plus souvent représentée sous la forme d’une vache, ou sous l’aspect d’une femme qui en emprunte la tête ou les cornes entourant un disque solaire. Hathor est l’une des déesses les plus vénérées d’Égypte : dispensatrice de joie, elle est « la dame de l’ivresse » en l’honneur de laquelle on boit du vin et on joue de la musique. Elle est aussi la protectrice de la nécropole de Thèbes, celle qui accueille les morts et veille sur leurs tombes. De nombreux sanctuaires dédiés à Hathor se répartissent dans toute l’Égypte mais le plus illustre est celui de Dendérah.
ISISSœur de Nephtys, de Seth et d’Osiris, dont elle est également l’épouse, elle est représentée sous forme humaine et est coiffée d’un trône, signe hiéroglyphique servant à écrire son nom. Isis représente la féminité, elle est magicienne, déesse guérisseuse et protectrice des mères et des enfants. Dans le monde des morts son rôle est de protéger le défunt. L’un des sanctuaires majeurs dédié à la déesse se trouve sur
l’île de Philae.
MAÂT
Fille de Rê, elle est représentée sous forme humaine et est coiffée d’une plume d’autruche, signe hiéroglyphique qui signifie « justice » ou « vérité » et qui sert à écrire son nom. Maât préside à l’ordre du monde et, chaque jour, le pharaon offre son image aux dieux pour les inciter à renouveler l’équilibre de la création. Les hommes doivent se comporter selon les préceptes de Maât et c’est pourquoi cette déesse veille sur le tribunal où sont jugés les morts. Maât est également une déesse protectrice lorsqu’elle est représentée étendant ses bras pourvus d’ailes.
MOUT
Épouse d’Amon et mère de Khonsou, Mout est généralement représentée comme une femme coiffée de la double couronne de Haute et Basse Égypte, mais elle peut aussi apparaître sous la forme d’une lionne ou d’un vautour. Mout veut dire « mère » et elle était probablement à l’origine une déesse vautour mère. Avec Amon et Khonsou, elle forme une famille divine particulièrement vénérée dans les temples de la région thébaine.
NEPHTYS
Sœur d’Osiris, d’Isis et de Seth, dont elle est également l’épouse, elle est représentée sous forme humaine et coiffée du signe hiéroglyphique servant à écrire son nom. Comme sa sœur Isis, cette déesse participe aux rites entourant la protection et la renaissance du dieu mort, Osiris. C’est en cela qu’elle est généralement représentée à proximité des défunts, accomplissant les gestes de résurrection et de protection.
SEKHMET
Épouse de Ptah et mère de Nefertoum, elle est presque toujours représentée comme une femme à tête de lionne couronnée du disque solaire. Sekhmet, « la puissante », est la déesse lionne au plus mauvais caractère et aux colères les plus effroyables. Aveuglée par la fureur elle faillit exterminer l’humanité toute entière. Les hommes doivent donc l’apaiser en recourant notamment aux fêtes et aux offrandes. Le sanctuaire principal de la déesse Sekhmet est situé à Memphis.
NUBIEN
On appelle Nubie le territoire qui s’étend depuis le sud de la première cataracte du Nil (Assouan) jusqu’au-delà de la quatrième cataracte. Pendant toute la période pharaonique, la Nubie fut pour l’Égypte un constant objet de préoccupation. D’abord pour des raisons de sécurité : il fallait se garantir contre les incursions possibles des différentes peuplades nubiennes. Ensuite pour des raisons économiques : la Nubie offrait de nombreuses ressources telles que bétail, plumes d’autruche, mercenaires, or, ivoire, ébène, encens, peaux de panthères et girafes. La Nubie fut donc régulièrement sous domination égyptienne, excepté au moins durant la Troisième Période Intermédiaire lorsque le roi nubien Piânkhy parvint à conquérir l’Égypte affaiblie et à fonder la XXVe dynastie.
HITTITE
Après quelques affrontements au début du Nouvel Empire, le roi Hittite établi avec l’Égypte un compromis provisoire. Mais, bien entendu, cette faible coexistence pacifique ne dura guère. Les conflits, commencés sous Séthi Ier, culminèrent avec la célèbre bataille de Qadesh que Ramsès II « perdit victorieusement ». Après plusieurs combats, le pharaon signa un traité de paix dont les versions égyptiennes et hittites nous sont parvenues. Une paix durable s’établit alors, confirmée par le mariage du pharaon avec une princesse Hittite.
SCRIBE
Assis en tailleur, un rouleau de papyrus déroulé sur son pagne, calame à la main, armé de sa palette, il symbolise l’administration égyptienne. On le voit partout, mais qui était exactement le scribe pour les anciens Égyptiens ? La réponse est simple : celui qui savait lire et écrire. L’apprentissage de la langue se faisait dans les écoles destinées aux futurs personnels d’une institution. L’enseignement reposait sur l’apprentissage de la grammaire et du vocabulaire, mais c’était la copie des textes qui semblait avoir la préférence des maîtres. Le statut des scribes pouvait être extrêmement varié. Ceux qui surveillaient les travaux des champs étaient, sans nul doute, de petits fonctionnaires, mais d’autres pouvaient être de très hauts fonctionnaires, parfois mêmes des membres de la famille royale.
PRETRE
Les prêtres sont parmi les personnages les mieux connus et les plus représentés. Dans chaque temple égyptien, un grand prêtre assumait toutes les responsabilités : il dirigeait le culte, assignait à chacun la tâche qui lui revenait, surveillait le fonctionnement des ateliers et des domaines agricoles. Il était secondé par des prêtres et par des administrateurs civils chargés de la gestion économique. En Égypte, un temple était plus qu’un simple lieu de culte : il possédait d’importantes propriétés et gérait les populations qui y vivaient. Il existait en Égypte différents types de prêtres : ceux qui n’exerçaient que des activités cultuelles et qui avaient le devoir d’être purs et ceux, plus nombreux et laïcs, qui remplissaient des fonctions religieuses et administratives. Mais le domaine religieux réservait également une place aux femmes.
CHAMPOLLION
Jean-François Champollion (1790-1832) était un égyptologue français, considéré comme le père fondateur de l’Égyptologie. Très jeune, il se découvrit une passion pour les langues anciennes et le déchiffrement des écritures égyptiennes devinrent pour lui un objectif essentiel. Le 14 septembre 1822, il déchiffra les hiéroglyphes grâce à l’étude de plusieurs documents, dont une copie de la pierre de Rosette. Malheureusement, il mourut prématurément à l’âge de 41 ans.
MARIETTE
François Auguste Ferdinand Mariette (1821-1881) était un égyptologue français né à Boulogne-sur-Mer. C’est en 1850 qu’Auguste Mariette effectua sa plus grande découverte archéologique : le Sérapéum de Saqqarah, lieu de sépulture des taureaux Apis. En 1858, Auguste Mariette fut nommé directeur des travaux d’antiquités en Égypte. Ce dernier fonda alors au Caire le premier musée destiné à abriter toutes les œuvres provenant des chantiers archéologiques ouverts par le Service des Antiquités.
MASPERO
Gaston Camille Charles Maspero (1846-1916) était un égyptologue français d’origine italienne. Envoyé en Égypte, il assista Auguste Mariette et prit, à sa suite, la direction générale du Service des Antiquités égyptiennes. Dès 1881, Gaston Maspero effectua une découverte essentielle pour l’égyptologie : la cachette royale de Deir el-Bahari à Thèbes qui contenait de nombreuses momies dont celles de pharaons célèbres tels que Ramsès II. C’est également Gaston Maspero qui, en 1902, fonda l’actuel musée égyptien du Caire.
HIÉROGLYPHES
En Égypte ancienne, les Egyptiens écrivaient en hiéroglyphes : ce sont des images qui représentent des sons et des idées. Cette écriture, restée très longtemps mystérieuse, a été déchiffrée par Jean-François Champollion en 1822.
GIZEH
Le site de Gizeh se situe à proximité de la ville du Caire, capitale actuelle de l’Égypte. Durant l’Ancien Empire, Gizeh était la nécropole de la ville de Memphis et les pharaons s’y faisaient construire leur pyramide pour y être enterrés, à l’image de Chéops, Chéphren et Mykérinos. C’est également sur le site de Gizeh que fut construit le célèbre sphinx appartenant au complexe funéraire du pharaon Chéphren.
PYRAMIDE
Les pyramides sont les tombeaux construits à l’Ancien et au Moyen Empire pour abriter le corps des pharaons défunts. Autour de chaque pyramide prenait place un complexe funéraire comprenant des temples, et c’est à l’intérieur de ces derniers que les prêtres rendaient le culte funéraire. La plupart des pyramides se situent en Basse Égypte, notamment sur les sites de Saqqarah, Gizeh, Dashour, Meïdoum…
TEMPLE
Les temples égyptiens étaient des édifices religieux dédiés à une ou plusieurs divinités, mais ils possédaient également d’importantes propriétés et géraient les populations qui y vivaient. Autour des temples se développait ainsi un important complexe, constitué d’habitations pour les prêtres, d’ateliers et d’entrepôts, mais aussi d’un lac sacré, de jardins et d’une maison de vie. De par leur rôle, les temples étaient essentiels en Égypte ancienne.